LE FORT DE TIZGRARINE OU LE SPECTRE DU COLONIALISME-par Ameur Merzoug- PAR AMEUR MERZOUG
LE FORT DE TIZGRARINE OU LE SPECTRE DU COLONIALISME
PAR AMEUR MERZOUG
N’est-ce à ses extrémités rapprochées la magnificence de la grande mosquée ALSOUMÂA et du mausolée de sidi ELHADJ AISSA où se côtoient la piété et la vertu qui consolent notre identité, affermissent nos valeurs et estompent un peu cet air arrogant et présomptueux du fort juché sur TIZGRARINE, quelque chose de très présent nous envahira douloureusement jusqu’à porter éternellement le deuil de toute une population décimée à l’arme chimique quand en 1852 le combat même inégal en troupes et en logistique au profit de l’ennemi ne parvenait pas à soumettre cette vaillante cité millénaire. On ne commettra pas l’erreur impardonnable de demander sa destruction à l’instar de la porte d’Alger qui s’est faite en des circonstances défavorables à une quelconque opposition de la société civile car autant qu’ils nous affligent ces édifices sont aussi des témoins nécessaires qui affirment à leurs gigantesques dimensions autant que l’histoire écrite et sans aucune équivoque l’horrible génocide perpétré par le colonialisme français contre LAGHOUAT.
Simplement le ministère de la culture, l’office national de la culture de l’atlas saharien, les Verts et toutes les associations civiles auraient-ils, par des décors très adaptés au style de LAGHOUAT, le génie et le sens du devoir de rendre de l’extérieur moins agressif et offensant cet immense linceul de pierres.
PAR AMEUR MERZOUG