La Rose- par Ameur Merzoug
L A R O S E (Par AMEUR MERZOUG)
Je n’ai plus peur d’aimer ;
Je n’ai plus peur des mots.
Que de haine semée
Dans les cœurs ; que de maux !
Où, en fumée, se perd
L’espoir d’un renouveau ;
Mais il accourt, sincère,
Consoler les sanglots
Il faut savoir donner
Ce n’est jamais de trop
Et bien tout pardonner
En noble, en dévot.
Vaillant et prédestiné
A la paix et à tout beau
Comme la rose tant cernée
Se hisse, des épines, tout haut.
Ce n’est pas tant de la crainte de la conjoncture difficile ou de l’incertitude que mon souci a été à l’origine de ces modestes vers adressés d’abord directement pour honorer, à l’immensité de l’espace et des efforts intellectuels et physiques dans un contexte grandement tragique où tout le pays était à feu et à sang et où les algériens étaient tous les victimes d’une stratégie extérieure satanique , l’immense mérite d’un homme et présentement à ce blog , mais simplement d’un reflexe spontané à l’effet souhaité d’inspirer une résistance morale aux déviations dangereuses véhiculées par les préjugés et les changements de chaque moment qui vont , parfois, jusqu’à l’altération de l’identité nationale et de la richesse humaine dans un environnement propice à un individualisme féroce générateur de ressentiments et autant de médiocrité.
A cet endroit où le message se veut, sans équivoque, , pour peu que l’on soit saisi par le sens profond de chaque mot, de chaque ligne , optimiste et objectif au grand dam de l’opulence de la rime qui perd de son intérêt en un sens que la volupté des sons est surtout flattée par les mondanités et que la pensée rationnelle, en conformité avec notre réalité, réfute aux seules causes qu’ils ne conviennent ni à son humeur ni à ses préoccupations ni à ses tables dégarnies. Soit vers la science à l’échelle universelle que notre élan doit nous transporter et qu’en notre philosophie hautement pertinente et humaine sachons trouver refuge et réconfort .
. Les malentendus et les conjectures ont toujours nourri les dissensions. Tous les acteurs dénoncent les pratiques de H’MIDA mais qu’en sa place ils aimeront tous, comme lui, jouer et tenir le pointage. Cela est bien connu, mais attention car il est aussi à craindre que les pieds ne puissent, pour des raisons évidentes de maladresse et d’inexpérience, assurer le synchronisme au rythme de la danse en tête.
Sans nul doute que tout n’est pas parfait comme pourrait le laisser supposer l’interprétation d’une quelconque approche séductrice. Seulement on ne saura mieux servir la stabilité et le développement durables de notre nation que par l’acceptation raisonnable de la paix si douloureux qu’ils soient les maux qui se dressent en opposition.
De n’être point rusé, le calife OMAR IBN ALKHATTAB, se défendait que le plus rusé des hommes ne le trompera pas. Une chose est sûre en ce verset du coran qui nous dévoile l’état d’esprit de nos véritables ennemis. Avec toute la bonne intention à une fidèle traduction je cite. : « Si un bienfait te touche ils n’en seront que trop contrariés et si un malheur t’affecte ils n’en seront que trop ravis » ¨
Les docteurs BACHIR BEDDIAR et MERZOUG BOUBAKEUR, le poète du MALHOUN YOUCEF BOURZEG et le professeur CHERRAK MOHAMED ont, à ma demande, chacun pour sa part, bien voulu faire une traduction aussi fidèle que nécessaire dans les différentes langues parlées dans notre pays.
PAR AMEUR MERZOUG.