Bouhamam Arezki Journaliste: Lettre à Mr le wali de Laghouat
Bouhamam Arezki Journaliste Lettre à Mr le wali de Laghouat
Monsieur le Wali de Laghouat
Vous conviendrez avec mon humble personne, qu’un État qui n’écoute pas ses citoyens n’est plus un Etat. Le gouverné non écouté par le gouvernant décrédibilise davantage l’État. La règle devant régir le rapport entre le gouverné et le gouvernant s’appelle la CITOYENNETÉ.
Qui des autochtones de la cité mythique de Maghrawa, ne connait pas cet homme sans défense, dont la droiture est exemplaire, l’amour de son pays est indescriptible, son acharnement pour la justice sociale n’est plus à démontrer. Ceci sans aller fouiner dans son passé et son parcours processionnels inscrits en lettres de noblesse dans le secteur de l’éducation et de la culture à quoi il a dédié les meilleurs années de sa jeunesse.
Bourezg Youcef, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne fait pas partie de ces nouveau riches à qui l’Algérie a souri. Il a toujours mené la vie de simple citoyen jaloux des valeurs morales et civiques l’ayant guidé à ce jour.
Au crépuscule de sa vie, rattrapé par plusieurs maladies, le citoyen et intellectuel que nous avons connu, continue à patauger dans d’énormes problèmes. Il ne demande qu'à être écouté.
Compte tenu de ce qui précède, et croyant aux valeurs d’une Algérie Libre, Démocratique et sociale, je viens par cette présente vous exhorter de recevoir le citoyen Bourezg Youcef, et d’instruire les services compétents à répondre favorablement à ses doléances, conformément aux lois et règlements de la République Algérienne.
BOUHAMAM AREZKI (Journaliste pour le compte de Liberté)
Laghouat, le 26/12/2013