Dédoublement de la RN1: Notre ami Mohamed Brik a des choses à dire.

Publié le par LAGHOUATI

Dédoublement de la RN1 :

 

telechargement-copie-1.jpgPour ce qui concerne cette série de projets, il faut au préalable que je vous fasse part de mon opinion lorsque cette fameuse autoroute Est-Ouest avait été décidée après avoir germé dans les têtes de nos illustres décideurs :

 

 Billah Alikoum est ce qu’il est sensé de prioriser l’axe Est –Ouest aux dépends de l’axe Nord Sud, est ce qu’il est économiquement rentable de donner cette priorité a une autoroute qui relie notre frontière avec le Maroc (avec des échanges commerciaux dont vous connaissez la teneur et le volume) à la frontière avec la Tunisie dont le principal apport est son attractivité touristique et sa contrebande aux frontières.

D’après certaines estimations, environ 70% du transport à caractère économique transite par cet axe Nord-Sud (Hydrocarbures obligent).

 

Réfléchissons ‘’économie ‘’ et non ‘’circulation routière’’

 

 Pour ce méga projet on a fait appel a des entreprises de dimension internationale avec des budgets féeriques ; par contre pour l’axe nord-sud qui est non seulement la colonne vertébrale (avec sa moelle épinière) de ce Pays mais également son œsophage (Hassi messaoud, Hassi Rmel, In Amenas et bientôt Reggane et j’en passe) on fait un dédoublement de voie à l’Algérienne ,des tronçons entre les wilayates avec une multitude d’entreprises locales (surement) et l’on aura en fin de parcours une sorte de patchwork de voies doubles qu’il faudra ,bien entendu, maintenir et rafistoler à tout bout de champ.

 

Je ne veux aucunement diminuer de la capacité de nos entreprises locales comparativement aux entreprises internationales, mais il faut reconnaitre que la majorité de nos entreprises manquent cruellement de moyens, de techniques sophistiquées, de finition dans l’ouvrage et autres critères liés au travail bien fait ; si nos entreprises avaient les moyens humains et matériels ainsi qu’une maitrise technologique actualisée ,elles feraient autant si ce n’est mieux ;reste…………..le reste..

 

Reste  la partie contrôle de l’ouvrage après réalisation et les différents tests précédant la réception : ça c’est vraiment une autre paire de manches qui doit, en principe faire l’objet d’un débat  à part ; car que ce soit une route, une habitation ou tout autre ouvrage devant être contrôlé par les services étatiques ou privés, on a vu des choses que le cerveau humain arrive difficilement à concevoir et là les exemples ne manquent pas.

 

Amitiés

 

 Mohammed BRIK. 31/12/2013

Publié dans ASSOCIATION"EL ARGOUB"

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S
<br /> no comment ......parcours Médea-entrée de l'autoroute Ouest-Est......03 Heures.....qui dit mieux.........Djelfa-limites (W. Djelfa-Laghouat) tronçon infernal. Hassi Bahbah-Ain Ouessera......la<br /> fête au village ....qui dit mieux ...........Boughezoul-Boghari .....confié à COSIDER ......travaux de tortue ....idem pour le tronçon de Hedad........Berrouaghia-Méda......à 19 H 00 ....c'est la<br /> fête au village .....avec .....la valse des camions de sable ....qui viennent du cordon dunaire de Zaafarane .........Le Sud c'est beaucoup plus .....pétrole, gaz, eau (transfert d'eau : la<br /> nouveauté), les cultures légumières de Biskra-El Oued....les céréales d'El goléa et d'Adrar,..............pour ce qui est du Rail, de l'autoroute ......c'est dans une éternité ..........<br />
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Y
<br /> Oui mon frère Hadj Mohamed, cet objet je l'ai évoqué plusieurs fois et dans nombreux domaines. Nos régions du sud qui hélas les font vivre tous, sont marginalisées, laissées pour compte et<br /> privées de toute tentative de développement tout court, pour ne pas dire durable. Quand aux quelques miettes qu'ils osent distribuer ici et la, elles sont consommées (soit en liquide ou en solide<br /> finances et immobilier) par les pseudos  "cadres" qu'ils parachutent à longueurs d'années, et qui ne sont autres que leurs médiocres proches qui sont les seuls qui en profitent,  ne<br /> laissant à nous les indigènes qu'une mince part de leurs "restes" à titre de poudre aux yeux. Le projet du plan Français qui scindait  le pays a été actualisé juste après l'indépendance, ce<br /> projet donnait le tracé de l'Algérie s'étendant des hauts plateaux à la mer méditerranée et des frontières ouest à celle de l'Est, quant au sud s'il figure pour eux symboliquement comme région du<br /> pays ce n'est que pour la période de l'existance de ses ressources, principales richesses de l'Algérie: et juste après leur épuisement ça sera le remerciement des indigènes que nous sommes, et<br /> même la probable proclamation de l'indépendance de ces territoires avec le barrage vert comme future frontière étroitement surveillée.<br /> <br /> <br /> Voilà Mon cher Hadj Mohamed pourquoi ce système de pouvoir n'est pas aussi chaud quant à de gros investissements identiques de ceux du Nord, considérés comme perte de temps et surtout d'argent le<br /> nôtre bien sûr.<br />
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M
<br /> Régions<br /> <br /> <br /> (APS) mardi 31 décembre 2013 11 : 48<br /> <br /> <br /> Le projet d’autoroute la Chiffa-Berrouaghia, un rêve devenu réalité<br /> <br /> <br /> (Sid Ali Hamdouche)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> MEDEA - Le projet d’autoroute la Chiffa-Berrouaghia a cessé, depuis une année d’être un simple rêve pour les usagers de la route nationale N°01 qui attendaient avec impatience le jour où ils<br /> pourront, enfin, rouler tranquillement sur un axe routier, tout en profitant des splendeurs des Gorges de la Chiffa.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qualifié de "défi technique majeur", l’axe autoroutier la Chiffa-Berrouaghia, l’un des tronçons de la route nationale N°01, reliant le Nord au<br /> Sud, s’inscrit dans une "optique futuriste", appelée à contribuer à l’essor socio-économique de nombreuses localités qui n’ont pu profiter, avant son lancement, des avantages que cette voie de<br /> communication était censée leur apporter.<br /> <br /> <br /> Le projet structurant, pour lequel les pouvoirs publics ont dégagé une enveloppe financière "conséquente", s’élevant à 85 milliards de DA, va assurer à l’ensemble des régions desservies par cet<br /> axe routier, une plus-value sur le plan économique, mais également environnemental et touristique.<br /> <br /> <br /> La modernisation de l’axe routier la Chiffa-Berrouaghia, qui s’étend sur un linéaire de 52 km, garantira, en outre, une grande fluidité de la circulation automobile et réduira considérablement<br /> les "bouchons", enregistrés en permanence, sur ce tronçon emprunté quotidiennement par plus de 20.000 véhicules, dont près du tiers est constitué de camions de gros tonnages.<br /> <br /> <br /> Cet axe routier est l’un des segments le plus complexe de la future autoroute nord-sud, du fait qu’une bonne partie de son nouveau tracé passe au milieu d’un massif forestier, très accidenté,<br /> nécessitant un traitement particulier et la réalisation d’un ensemble d’ouvrages d’art à même de surmonter les difficultés techniques qu’impose le relief si particulier de la région.<br /> <br /> <br /> Outre la jonction entre les grandes agglomérations urbaines, situées sur cet axe routier, la nouvelle voie expresse permettra, une fois les travaux de modernisation engagés en parallèle sur<br /> plusieurs segments de l’autoroute nord-sud, de relier les nouvelles villes de Boughezoul et de Menéa, dans la wilaya de Ghardaia, soit une distance de 500 km, voire les localités situées<br /> au-delà de cette ville, puisqu’une extension de ces travaux de modernisation est prévue jusqu’à l’extrême sud du pays.<br /> <br /> <br /> La réalisation du tronçon la Chiffa-Berrouaghia a été confiée à un groupement d’entreprises sino-algériennes, représenté en l’occurrence par l’entreprise chinoise CSCEC et l’ENGOA et la SAPTA,<br /> pour la partie algérienne, qui a entamé, dès le mois de novembre 2012, les travaux de réalisation du nouveau tracé de ce segment d’autoroute et le terrassement des sites d’implantations des<br /> ouvrages d’arts et viaducs.<br /> <br /> <br /> Un autre groupe mixte, algéro-canadien, constitué des entreprises SAETI, LTPC et SNC LAVALIN, assure le contrôle et le suivi technique de ce projet, qui devrait être achevé, selon les délais<br /> contractuel prévus dans le contrat de réalisation, au mois de novembre de l’année 2015, soit une durée de 36 mois.<br /> <br /> <br /> Des travaux "titanesques" seront réalisés le long de cet axe routier, où il est prévu la construction de deux longs tunnels, d’une distance respective de 4,8 km et 1,9 km, ainsi qu’une<br /> vingtaine de viaducs, dont le futur viaduc de Benchicao, le plus long et le plus élevé des infrastructures qui seront réalisées, avec un linéaire de 1135 mètres, suspendu à une hauteur de 42<br /> mètres du sol, outre trente-huit (38) ouvrages d’arts.<br /> <br />
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