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DU BAUME POUR LE CŒUR MEURTRI DE MON FRÈRE Mohamed Hadj Aissa-Par Mohamed-Seddik LAMARA

Publié le par LAGHOUATI

DU BAUME POUR LE CŒUR MEURTRI DE MON FRÈRE Mohamed Hadj Aissa

Mon cher frère et ami de toujours Mohamed Hanine, comme le tien, mon cœur saigne !

Il saigne car, ton affliction est mienne. Perdre un être cher est peu facile à supporter. Mais, ce matin, en ouvrant le Saint Coran pour lire sourate « YÂ – SIN », sollicitant auprès du Seigneur la paix pour l’âme de ta chère épouse et celle de notre ami Toufik Toufik, j’y ai trouvé le meilleur des apaisements aux nôtres si souvent tourmentées par le flot ininterrompu des adversités.

Un apaisement que pourrait, à elle seule, reproduire la « AYA 11 » de ce chapitre en ce qu’elle rassure les êtres proches de lui : «et tu avertis seulement celui qui suit le Rappel (le Coran) et craint le Tout Miséricordieux, malgré qu’il ne le voit pas. Annonce-lui un pardon et une récompense généreuse. »

De cette sainte médication, j’ai tiré une leçon à propos de cet amer décret divin qu’est la mort. Mais, au final me suis-je dit, la mort est une « Rahma » (une délivrance !) pour ceux qui savent l’apprécier à sa juste valeur.

Tous les êtres vivants, depuis le virus jusqu’aux aux plus épais pachydermes craignent et affrontent avec l’énergie du désespoir cette funeste échéance. Mais est-elle vraiment funeste ? Faut-il la craindre au point, comme le font la plupart d’entre nous, dans une dimension martyrisante et quasi obsessionnelle ?

La réponse m’est venue d’un sage qui a dit : « je n’ai pas peur de la mort, j’ai peur de mourir ! » Par là, me semble-t-il, il nous enseigne que l’extrême onction est loin d’être redoutable que le fait de s’y préparer pour l’affronter.

Peu, en effet, songent à apprêter le viatique pour le grand départ. Ne pas avoir peur de la mort, mais de…mourir ! Mourir sans avoir pris la peine d’accomplir des œuvres pies et des idéaux qui étaient à notre portée, de demander pardon à une personne que nous aurions blessée par notre égotisme, de ne pas avoir tendu la main à un naufragé de la vie malmené par les inimitiés de ce bas monde…de…de…, certes, le regret impuissant est plus insupportable que la mort. Allah yarham mawtana wa mawta jami3a el mousslimin, amiiiiiiin !

M.S.L

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Publié dans Med Seddik LAMARA

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