LAGHOUAT ET M’SILA SI LOINTAINES, MAIS SI PROCHES DANS LA TOURMENTE ! Par Mohamed-Seddik LAMARA

Publié le par LAGHOUATI

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LAGHOUAT ET M’SILA SI LOINTAINES, MAIS SI PROCHES DANS LA TOURMENTE !

Mes épanchements à mon ami et frère de toujours, Mohamed Hanine

Par Mohamed-Seddik LAMARA

Même sentiment, même désenchantement, même déception, même serrement au cœur, même spleen quand je me rends chez moi. Peut-être, plus que la tienne, ma ville natale a quasiment perdu tous ses étendards et oripeaux. Plus de "chraquet" (jardins collectifs), plus de seguia longeant les ruelles ombragées par les frondaisons tombant en cascades sur les murs en torchis et offrant gracieusement au passager les fruits juteux de l'automne fastueux, plus de "charchour" (filet chantonnant de la rivière à l'eau limpide), plus de palmiers s'élançant vaillamment au ciel, plus de silhouettes gracieuses d'hommes aux gandoura et chech immaculés et de femmes, colombes engoncées dans leur "qanbouz" de la chasteté sans fard..

Plus, plus, plus... je pourrais, mon cher MHAL, faire déborder l'oued M'zi de mes épanchements. Et à la place de tous ces enchantements que reste-t-il, pourrais-tu me demander? E bien il ne reste que l'affliction qu'on ressent en quittant l'éden pour déboucher sur le désert !

Désert du silence, désert de l'insensibilité, désert de l'indifférence, désert du reniement, désert de...la PLATITUDE. Oui mon cher MHAL: je me consume dans le passé, le présent ne me dit plus rien et l'avenir... Heureusement qu'il appartient à DIEU.

M.S.L

L’image contient peut-être : montagne, ciel, plein air et nature
 

 

Publié dans Med Seddik LAMARA

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