UNE AME QUI S'EN VA -Amine Lotfi Soukhal-
À mon père Hadj Ahmed SOUKHAL dit Taleb en hommage et regrets éternels
Le firmament est triste, il a perdu de sa clarté
Tout est vide et sombre, l'être aspire à la bonté
Le martyr brille de mille feux éternels
L'avenir sera fécond, l'éternité sera plus belle
Tout rengorge de rêves, d'espoir et de bruits
De rameaux verts, d'azur frissonnant d'eau qui luit
Et d'êtres fragiles qui rendent la vie belle
Qu'a donc le soleil, qu'a donc l'hirondelle
Le saint homme caressant le doux espoir
De sortir indemne du trou sombre et noir
Du refrain joyeux où naîtra l'humanité entière
Chanson qui doucement monte et devient prière
Les bonnes actions remontent aux confins des cieux
C'est l'âme qui transcende, écartant grand les yeux
Sur ce paradis rêvé qui s'éclaire comme un visage
S'ouvrant grand devant lui comme un immense passage
L'oiseau parle à la rose, la fleur parle aux rayons
Tout est beau, tout est calme, admirable création
Les arbres sur les étangs dressent leur verte ombelle
Le ciel serein à l'horizon, la lune est vraiment belle
Onde et sphères, à la fois tous les éclats flottants
Ici l'automne, ici l'été ; là est son printemps
O! Fleuves O! Océans, souffles, soupirs, haleines
Vertes prairies, arbres, rosiers, blé mur des plaines
Odes qui s'élèvent stoïquement jusqu'au ciel
Emanations des prières strophes au goût sucré du miel
La délivrance approche, l'horizon furtivement s'éblouit
Le jour dans sa splendeur éclipsera toute nuit
Le saint homme savoure éperdu l'immensité sacré
Il contemple le paradis dans son écrin nacré
Les constellations diaphanes comme des iris étoilés
Charriant les effluves du bien à sa bonté mêlée
Faisant escale auprès des astres rayonnants
Ou tout ombre disparaît au contact de son nom
L'infini tout entier d'extase et de piété se soulève
Pour laisser passer le saint homme fils d'Adam et d'Eve
Amine Lotfi
En hommage à tous nos disparus(es) aux êtres chers(es) qui ont laissé un vide incommensurable et qui nous manquent terriblement aux amis de mon père qui l'ont précédé et qui sont fiers de l'accueillir parmi eux à mes oncles, mes tantes, à si Hadj Aissa Boubakeur son ami de toujours à toute l'humanité aux aïeux à mon grand père MOLINARI GIACOMO à vous Hadj, Kradra, Djamel, Hadj Ali, Benhaouia, Farid Halim , Gazou et Agathe et à ceux et celles qui ont compati à notre douleur.