Continuerons-nous encore longtemps à payer le prix de tous ces errements?
L’une des plus grandes tares de notre pays et qui à mon avis retardent notre développement, c’est notre propension à casser tout le travail accompli par ceux qui nous ont précédés.Et cela , on le voit dans tous les secteus d’activité , vous n’avez qu’à voir en faisant une petite restroptective de l’histoire récente de notre pays .
Quant à moi je voudrais revenir sur un sujet qui me tient à cœur et que j’ai eu à évoquer dans cette même rubrique.
Une entreprise qui a 45 ans d’age , qui fonctionne assez bien , qui génère des bénéfices , qui a formé les meilleurs techniciens du secteur pétrolier , qui commence à s’ouvrir sérieusement à l’extérieur , se trouve brusquement stoppée dans son élan par une décision de dissolution de l’entreprise et son rattachement à l’ activité Amont de Sonatrach. Le nouveau ministre de l’energie aussitôt mis à la tête du ministère s’est empressé de reprocher à son prédecesseur de n’avoir pas assez fait pour la formation . Mais au lieu de laisser ce qui va et le renforcer , non ils préfèrent détruire ce qui a été fait si laborieusement durant plusieurs decennies . On ne comprend plus ces responsables qui osent prendre de telle décision complètement saugrenue alors qu’ils avaient la possiblité d’exploiter les énormes ressources se trouvant au niveau du centre de formation de Hassir’mel , un véritable bijou qui fonctionne largement en dessous de ses capacités et laisser Naftogaz de Hassi-Messaoud continuer avec succès son bonhomme de chemin. Mais non , ils sont plus intelligents que nous autres , ils préfèrent « descendre » ce qu’ont fait les autres pour se retrouver en fin de compte au niveau du départ . L’entreprise dissoute est fermée depuis presqu’une année sans que la moindre formation ne puisse démarrer , les simulateurs de formation achets au prix d’or et rubis sur ongle sont livrés à la poussière et à l’abandon.
Nous sommes vraiment incorrigibles et ce n’est pas demain la veille pour pouvoir espérer un changement dans nos mentalités , en attendant nous végétons et nous continuerons à payer chèrement le prix de ces errements