Le Quotidien d'un retraité : premières images de Laghouat - le 26 juillet 2012-
Cela fait deux jours que je suis à Laghouat , rien de bien changé . La vie comme partout à travers les villes algériennes, se confine aux délices de la consommation effrenée , personne ou peu ne pense travail , culture, ou spiritualité. Les gens se plaignent souvent de la baisse du pouvoir d’achat mais ils consomment toujours aussi abondamment sans voir aux prix qui ne font que grimper. Les lieux de culte sont très fréquentés en ce mois de piété mais les signes de piété sont terriblement absents de nos rues, de nos magasins, de nos écoles, de nos usines. Il ya une terrible dualité entre les lieux de culte et la vie de tous les jours , tout n’est qu’apparences et faire-semblant. J’ai évoqué ce grave problème de société avec des amis cet après-midi et avec lesquels je me suis accordé à dire que de notre temps la pratique religieuse était très réduite ( peu de gens pratiquaient par exemple la prière) mais il n’était pas rare de rencontrer dans la vie quotidienne toutes les grandes valeurs véhiculées par notre religion , tout à fait le contraire de nos jours . Terrible constat ! je pense souvent à cet amer constat qui me fait regretter encore plus les jours d’antan.
Mais pour tout dire et malgré ce que peuvent endurer les personnes comme moi comme déboires à la vue du sombre panorama qui nous est imposé au quotidien, force est de constater que l’espoir est toujours permis quand on rencontre des jeunes , universitaires, cadres d’entreprises, étudiants , qui ont la rage au cœur et qui ont décidé de ne pas abdiquer et de continuer à lutter jusqu’à ce que le calvaire de leur ville cesse.
Merci les jeunes et bravo pour votre engagement et votre fidélité à une ville qui ne mérite pas de mourir , vous etes là , vous avez répondu à ses cris de détresse et nous n’avons pas le droit de désespérer, il faut y croire !, vous nous avez appris à y croire et nous y croyons !
Sur la route de l'aéroport de Laghouat
Coucher de soleil à Essnaouber le 26 juillet .
Hadj Bachir Hadef surpris chez si Ahmida Bensmain
Les petits-enfants en train de se baigner par cette chaude journée de juillet