Gazelle Dorcas et Outarde Houbara ,Espèces en voie de disparition

Publié le par MOHAMED BEN CHIKH AL -AGHOUATI

GAZELLE DORCAS ET OUTARDE HOUBARA  ESPECES EN VOIE D’EXTINCTION

Selon le dernier rapport de l'ONU, 16 119 espèces animales sont en voie de disparition. Il faut savoir que la principale cause de cet holocauste sans précédent commis à l’encontre de la faune est l’homo sapiens.

Les hommes tuent certains animaux pour leur peau, leurs écailles, leur graisse pour fabriquer des vêtements, des chaussures, des sacs, des manteaux et beaucoup de babioles pour excentriques friqués, et les émirs braconniers pour leurs plaisirs personnels d’enfants gâtés et surtout pour leurs vertus aphrodisiaques, comme des exterminateurs ils détruisent tout sur leurs passages tout y va même les espaces naturelles propices à la survie des animaux.

 D'autres raisons exogènes qui n’ont pas l’ampleur de l’intervention humaine comme la sécheresse, la famine sont aussi à la base de la disparition de certains animaux.

Pour lutter contre la disparition de certains animaux, des réserves naturelles comme EL KALAA ( qui subit elle aussi les coups de boutoir des pouvoirs publics pour faire passer coute que coute malgré les protestations des écologistes l’autoroute Est-Ouest mais ca c’est une autre histoire Algérienne qui n’en finit malheureusement jamais) ont été créées, la lutte contre le braconnage s'est amplifiée et les organisations de défense des animaux mènent des actions préventives sans résultats probants particulièrement chez nous à cause des télescopages, des noyautages et des intérêts étroits.

Voici pour la fine bouche une liste non exhaustive des animaux en voie d'extinction dans le désordre bien évidement : L'ours blanc, l'ours polaire, la gazelle du désert l’outarde houbara, le kangourou, le panda etc...

Le gouvernement algérien pour ne pas être en reste et pour faire tendance et surtout  très « IN » vis-à-vis de l’occident a récemment adopté de nouvelles mesures de protection juridique visant à protéger les espèces menacées dans le pays.

 

L'adoption d'une telle législation concoctée à la hussarde vient en réponse surtout à une campagne de presse nationale et un battage médiatique sans précédent de plusieurs mois, qui dénonçait l'autorisation donnée à des émirs du Golfe de chasser l'outarde sauvage et la gazelle, alors que ces animaux sont menacés d'extinction et sont censés être protégés par la loi (sic) et (resic).

 

D’autres espèces sont aussi chassées à l’excès sans que cela ne soulève trop de protestations, à l’image du pauvre chardonneret.

Mais malgré tout ce tollé fait à leur endroit par des populations du sud excédées par cet incivisme, et ces massacres à ciel ouvert les braconniers du Golfe reviennent toujours comme un leitmotiv dans le Sud algérien pour… achever les dernières outardes et gazelles dorcas, des espèces sensées être protégées par la loi.

L’Algérie, qui possède une faune et une flore riches et très diversifiées, subi depuis des lustres une régression sans précédent en la matière sans que cela n’émeut outre mesure personne.

Notre biodiversité fond comme neige au soleil malgré les restrictions imposées particulièrement aux autochtones, les autres privilégiés ont comme de juste d’autres passerelles pour contourner voire piétiner la loi (Complicités centrales et locales, TCHIPPA, passe droit, autorisation clientéliste, invitations, protections et tutti quanti …).

Les Emirs braconniers fort scrupuleux quand il s’agit de défendre chez eux ce type d’espèces, (ils ont crée des réserves naturelles, des hôpitaux pour soigner leurs faucons….)  n’hésitent pas à venir décimer l’outarde et la gazelle en Algérie, particulièrement dans les wilayas du sud où ils pratiquent toute honte bue leur sport préféré en toute impunité, après qu’ils les ont déjà exterminées un peu partout où ils sont passés  (MAROC et TUNISIE).

Pourtant, la loi interdit cette chasse et des conventions internationales visant à protéger l’outarde ainsi que d’autres espèces en voie de disparition, dont la gazelle dorcas, ont été ratifiées par l’Algérie c’est à se demander pour quelle finalité au juste.

les espèces de faune sauvage dont l’existence en tant qu’espèce réellement en danger subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, devront faire l’objet avant qu’il ne soit trop tard de mesures de protection et de préservation particulières et surtout drastiques.

La seule dérogation s’il en est à cette mesure coercitive à mettre en place sera l’utilisation de spécimens de ces animaux à des fins scientifiques ou de reproduction pour repeuplement.

Cependant, l’application de cette ordonnance très belle en théorie pose toujours problème sur le terrain.

Sinon pourquoi la chasse à ces espèces animales est-elle toujours ouverte pour les émirs du Golfe qui agissent dans le sud algérien en terrain conquis ?

Pourtant des lois et règlements censés défendre la nature et les patrimoines naturels - loi forestière, code des eaux, loi sur la chasse, sur l’environnement, promulguées par le passé, sont toujours en vigueur.

Malgré ces lois, les responsables et la société civile ne semblent pas avoir pris toute la mesure du danger qui guette la faune et la flore des méfaits que font subir ces  braconniers du Golfe qui ont été autorisés à faire du « tourisme de plaisance et de complaisance» sur des territoires sensés être protégés.

On ne peut imaginer parler des espèces menacées et de la protection de la biodiversité sans évoquer le cas de l’outarde houbara, depuis quelques années, cette espèce est au centre d'une grande campagne de protection et de réintroduction dans des zones protégées ailleurs ...

C’est dans ce cadre et grâce à la vigilance des populations du sud et de certains scientifiques qui ont tiré la sonnette d’alarme qui en ont marre de ces passes droit à l’endroit d’étrangers venus ostentoirement provoquer des dégâts écologiques sans précédent que des mesures ont été prises pour éviter une extinction totale de l'espèce et pour augmenter les populations naturelles...

Mais le hic à tout cette profusion de lois et d’énergie toujours mal canalisées ce sont ces dérogations données à des touristes bien particuliers qui viennent armés jusqu’aux dents d’une extraordinaire logistique, la chasse au faucon et à l’épervier aidant pour s’adonner à un « braconnage de luxe » en dressant leurs tentes dans d’immenses espaces « hyper protégés  par nos autorités sic» dévolus à leur seul plaisir masochistes .

A l’image de véritables prédateurs, leur choix se porte principalement sur la splendide et fragile gazelle dorcas et l’outarde houbara, un superbe volatile de l’ordre des échassiers, très apprécié pour sa chair extrêmement savoureuse et son foie aux vertus aphrodisiaques avérées.

Or, pour la préservation de nos richesses environnementales et dans le souci de maintenir l’équilibre de la biocénose existante, ces espèces animales convoitées pour la distraction des princes sont étroitement protégées par la loi.

Entre autres par le décret n°509/83 du 20 août 1983.

Mais pour ces messieurs venus de loin et qui participent amplement à l’extermination de ces espèces, et qui ont de surcroit l’aval et l’assentiment des autorités nos lois sont pour ces préludes macabres mises sciemment aux oubliettes, intérêts des uns et des autres obligent.

Mais le véritable enjeu dans cette cacophonie machiavéliquement entretenue, il est malheureusement à chercher ailleurs car le cauchemar pour la gazelle dorcas et l’outarde houbara dans tous les cas de figure continue. 

 

Amine Lotfi : Mes amitiés à vous Hadj, Kradra, Ameur Bachir, Gazou, Agathe, Djamel et à tous les visiteurs du Blog

 

Publié dans AMINE LOTFI

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N
<br /> Que dire de plus sur ce qui a ete dit de maniere tres elaboree notre faune fout le camp par la faute de decideurs qui ne peuvent etre considere comme algerien merci de dennoncer ces deni de justice<br /> y en marre de ces emirs tres tres beau article tres bien etaye<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Oui il faut denoncer ces massacres et cette complicité des decideurs qui doivent etre condamné pour non assistance à animaux en reelle danger merci de denoncer ces exactions et ces meurtres et le<br /> mot n'est pas fort y en marre de ces émirs enturbannés qui ne raméne que mort crimes et desolation le peuple algerien dit BASTA<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Un article qui denonce le massacre de la faune algerienne par des emirs braconniers qui viennent narguer les populations par leur apparat leur ostentation avec la complicité des pouvoirs publics<br /> qui laissent faire dans les pays démocratiques ce genre de comportement n'est pas accepté le respect de lois promulguées fait partie de leur culture ce qui n'est pas notre cas il y a loi et loi et<br /> il y a 2 colleges les gueux que nous sommes et la nomemklatura et tous ses sattellites y compris ses invités de marques avec leurs petros dollars dont l'Algerien moyen ne verra jamais la couleur il<br /> nous faudrait prendre de la graine sur les Francais qui vont faire comparaitre le President Chirac pour des emplois fictifs et il risque gros et on nous bassine avec des commissions qui vont etre<br /> mises en place pour s'attaquer à la corruption alors que ce pouvoir qui a mis en place à un systeme machiavelique balaie d'abord devant sa porte et il n'a qu'à ouvrir une enquete sur les<br /> dilapidations dans le systemes agricoles et les 3400 Milliards prises par le seul president de l'APN d'alors quant à la defence de ces animaux en danger d'extinction ce pouvoir n'en a cure merci<br /> pour cet article qui remet enfin les pendules à l'heure merci à vous Hadj l'éstime est partagée SAMIR AMIROUCHE OURAMDANE de AZZOUZA LARBAA NATH IRATHEN<br /> <br /> <br />
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