Sans toi

Publié le par Laghouati

SANS TOI

 

Sans toi je serais mort et déjà enterré

Ma vie aurait pris fin au début de l’aurore

Je sais qu’avec toi jamais plus je ne reverrais

Ces visages hideux qui me rappellent la mort

 

 

Sans toi je prendrais seul les chemins de l’ennui

Marchant péniblement jusqu’à l’épuisement de l’âme

Sans toi c’est certain je n’aurais plus jamais l’envie

De réchauffer mon cœur au contact de la flamme

 

 

Sans toi je ne reverrais plus de soleil à ma porte

Ni de lune qui éclaire ni d’étoiles qui brillent

Sans toi jamais plus je ne suivrais le chemin des apôtres

Qui s’enlise jusqu’au bout du fin fond de la nuit

 

 

Sans toi je me laisserais guider au devant de ma mort

Léger comme un feu de paille que le vent gonfle et attise

Sans toi je me résignerais à accepter tous les sorts

Pour être enterré dans ce trou noir qui s’enlise

 

 

Sans toi je resterais à jamais prisonnier

D’un souvenir qui me hante et perdu pour toujours

Sans toi je ne resterais plus à trainer bon dernier

Et pleurant dans un coin les moments de l’amour

 

 

Amine Lotfi : En hommage à nos chers (es) disparus(es) aux poètes transis et éconduits par la muse  aux journalistes épris de justice aux démocrates impénitents  aux hommes et aux femmes de courage et de bonnes volontés aux intellectuels en quête de la quintessence aux savants qui ont éclairés nos sombres chemins à nos parents à qui on doit le peu que l’on sait  à nos amis (es) qui sont toujours là pour nous épargner des déboires de cette vie de chien à celles et à ceux qui ont la paresse de croire en la sagesse de l’homo sapiens en hommage et regrets eternels  à MED BOUDIAF- ABANE RAMDANE – LARBI BEN M’HIDI-ALI LA POINTE –MOSTEFA LACHREF-TAHAR DJAOUT-SAID MEKBEL-ABDERAHMAN CHERGOU Icones qui nous aident à supporter les vicissitudes de cette morne existence  –à SIDI ABOU BAKR HADJ AISSA le phare toujours éclairé – à BENADJILA AYACHE-à COTTE- à ZERNANE- à SOUKHAL TAHAR et HADJA ZOHRA-à MOLINARI OUM EL KHEIR-à MED BENCHICOU  à mon grand père MOLINARI GIACOMO  à vous HADJ et à vous AGATHE. Amine Lotfi

Laghouati : Que dire de plus de ce qui a été à maintes fois dit et redit : c'est un poème qui interpelle au plus profond de l'ame et qui fait vibrer en vous toutes vos fibres. Bravo pour la beauté  et la force des mots !

 


Publié dans AMINE LOTFI

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B
<br /> Rien à dire les mots choisis par notre poète parlent par eux mêmes ils ont la force de dire haut et fort les sentiments que chacun de nous a éprouvé ne serait ce qu'une fois dans sa vie sublime est<br /> le mot n'est pas à mon avis très fort pour dire tout ce que je ressent SAHA AIDKOUM .<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vraiment je suis resté sans voix devant la beauté de ce poeme qui m'a reellement retourné le couteau dans la plaie des souvenirs j'atteste que cette fois ci notre poete est allé recherché la muse<br /> au delà des limites permises là où les grands poétes ne s'aventurent que rarement chapeau votre ami de Tlemcen bonnes fetes saha aidkoum Benyelles Tlemcen<br /> <br /> <br />
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A
je vous souhaite un très bon dimanche demain nous changeons d'horaire, je déteste , on vit avec 2 heures d'avance sur le soleil ça n'a pas de sens triste votre poème mais si beau amicalement agathe
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S
Somptueux poeme qui dit si bien le ressenti de chacun merci pour ce bijoux de poéme et sur ce point  je rejoints  Hadj .Samir
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