Laghouat , Telle que décrite par claude Maurice Robert en 1947 : O DOUCEUR LAGHOUATIENNE !
Extraits des pages 29 et 30 de l’ouvrage collectif « Le Chahid Abdelkader Mimouni, Culture et Nationalisme » de Hachemi Larabi- Ahmida Mimouni- Omar Mimouni
« De toutes les villes qui constituent les portes du Sahara Laghouat se singularise par rapport à toutes les autres.
Claude Maurice Robert , journaliste et écrivain français , assigné à résidence à Laghouat , pour raisons politiques , décrit la ville de cette manière :
« Ni du vrai Sud ni du vrai Nord , entre Djelfa à 1150 mètres d’altitude et Ghardaïa à 650 mètres, le climat de Laghouat à 750 mètres est d’une salubrité unique au Sahara . Pas de fièvre parce que l’anophèle qui la propage n’existe pas . Une eau limpide et saine. Pas de scorpions qui pullulent dans les maisons et les jardins d’Ouled Djellal , d’Ouargla ou d’El Kantara. Pendant les onze mois de l’année que j’ai vécue là-bas , je n’ai pas fait une seule fois une visite chez le médecin , pas même chez le pharmacien. Et s’il y a néanmoins des malades à Laghouat , c’est qu’ils ont apporté leur virus du dehors ou qu’ils vivent malsainement , intempérants et sans hygiène. Ils expient leurs infractions par leur défi à la raison «
Le 10 janvier 1947 , le même Claude Maurice Robert , consultant ses notes y lisait :
« Nous vivons une période une période de beaux jours édéniques où de neuf heures à quinze heures , au soleil de mon jardin , le thermomètre oscille entre vingt et trente degrés . Et la lumière est d’ambre et le ciel est de nacre – O Douceur Laghouatienne ! »