Triste sort ...

Publié le par LAGHOUATI

Ils  étaient deux canaris dans deux cages différentes. Ils égayaient nos journées depuis deux ans. Ils faisaient partie de la famille et tout le monde était aux bons soins pour eux. Leur propriétaire, mon fils Ahmed , a pour habitude de les installer sur le perron de la fenêtre de ma chambre personnelle pour prendre de l’air et s’ensoleiller

Mais hier ce qui est arrivé à l’un d’entre eux a plongé la famille dans une profonde tristesse. Je n’avais rien entendu avec la tv de ce qui a du se passer dehors .

Le soir au tomber du jour mon épouse qui avait l’habitude de les faire rentrer , a eu un cri qui a fait glacer de terreur toute la famille «  Oh mon Dieu ! il l’a tué ! »  Tout le monde se précipita vers elle pour savoir « qui a tué qui « et un triste spectacle s’offrit à nos yeux incrédules : la cage de l’un des deux canaris était vide , il ne restait plus que quelques plumes et quelques gouttes de sang.

Que s’est-il passé ? On n’en sait rien mais je suppose qu’un chat ou un gros volatile a du  tirer le petit canari , le sortir à travers les rayons de la cage et le manger.

Triste sort ! Son compagnon qui s’en est sort indemne est triste , lui aussi, il ne chante plus depuis deux jours. Il a perdu celui qui lui tenait compagnie depuis maintenant plus de deux ans . Ainsi va la vie ! Elle est triste pour tout le monde , pas seulement pour les humains .

 

Triste sort ...
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L
Ne te morfonds pas outre mesure mon cher MHAL. Ainsi est la vie. Les oiseaux nous sommes comme eux. Ils on des ailes pour voler et nous ,seulement, nos rêves pour voltiger sur nos fantasmes. Je ne te caches pas que je suis un acharné opposant à la mise en cage des volatiles. Tiens, à l'instant où j'écris ce commentaire, un frêle oisillon encouragé par l'embellie de cette journée s'est posé sur le rebord de la fenêtre de notre cuisine pour pousser de doux gazouillement tout en martelant avec son bec la vitre. Alors, j'ai dit à mon épouse de lui émietter un peu de pain. Il en picora à satiété, une fois rassasié, il entonna un exquis ramage en guise de merci. Mon Dieu quelle gratitude.!Nous en fumes emplis d'aise. Durant le printemps, toutes nos fenêtres sont garnies de plateaux où il y a quelque chose à picorer pour une grande variété de volatils. On n'en reconnait certains dont la longévité, où peut être l'atavisme transmis par leurs éphémères ancêtres, les poussent, dès que le soleil pointe à l'horizon à nous réveiller par d'incomparables symphonies. Alors fais comme nous, laisse les libres, accoutume les à picorer dans ta main. Ils reviendront, eux, sinon leurs descendants pour égayer, le temps d'un printemps les jours du retour à la vie de notre mère nature. Alors, un conseil, remise tes cages et donne la liberté à ton ultime canari. MSL
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L
Tu sais , nous sommes pareils , je ne paouvais ne pas etre contre l'emprisonnement des oiseaux , mais ne m'appartenant pas j'ai seulement prodigué mes conseils . Merc MSL