"Tourner le dos" -article de Outoudert Abrous- posté par D.Soukehal-

Publié le par LAGHOUATI

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J'ai aimé, je partage. Toutefois, j'aimerais que les objecteurs de conscience donnent et/ou proposent aux malheureux gens que nous sommes les solutions idoines. Critiquer pour le plaisir de critiquer, c'est facile de le faire (Atgariije), mais apporter les solutions c'est là que le bât blesse.
Éditorial (Samedi 26 Mars 2011)

Tourner le dos
Par : Outoudert Abrous
Lu : (628 fois)

Nous avons  un État brancardier  qui travaille dans l’urgence sans apporter le bon remède au mal qui taraude le pays.

Le recours à la loi de finances complémentaire ces dernières années reste un symptôme qui dénote le manque ou l’absence de visibilité de stratégie économique. Travailler dans l’urgence semble être devenu le mot d’ordre du gouvernement. Parer au plus urgent, colmater les brèches, atténuer les tensions sociales même quand ces dernières sont d’ordre politique, voilà l’image que nous renvoie l’État. En somme, pour reprendre le professeur Abdelmadjid Bouzidi, nous avons un État brancardier qui travaille dans l’urgence sans apporter le bon remède au mal qui taraude le pays.
À titre d’exemple, tous les spécialistes ne cessent de répéter et de clamer haut et fort que l’État a fait le plein en matière de création d’emploi et que tout effort supplémentaire serait improductif car relevant du social. Faisant fi de ces remarques, l’État, par le biais d’agences multiples, continue à faire semblant de créer des emplois, mais des emplois précaires avec peu ou pas de valeur ajoutée. Plus encore, dans le dispositif mis en place pour atténuer le chômage, la véritable concernée : l’entreprise se retrouve marginalisée alors qu’elle devrait être au cœur du débat.
C’est ce qu’ont essayé d’expliquer les participants au think-tank organisé par Liberté jeudi et qui a porté sur les conditions et les moyens de mise en œuvre des dernières décisions du Conseil des ministres. Le débat était intéressant, d’un haut niveau, mais il y  avait un grand absent : les représentants des administrations et des institutions chargées de la gestion sur le terrain. Ce n’était pourtant qu’un échange de points de vue entre gestionnaires et universitaires.
Quand on tourne le dos au débat, c’est que, finalement l’État, est arrivé à son seuil d’incompétence que ni les effets d’annonces ni le discours récurrent de nationalisme ne peuvent dissimuler ou cacher. La réponse est quotidienne dans la rue et la dissension commence même à gagner le gouvernement qui, lui, cherche à gagner du temps.      

O. A.
abrousliberte@gmail.com

 

Publié dans Djamel-soukehal

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N
<br /> <br /> tout a été bien formulé merci<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Bien résumé<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bien balancé mon cher Samir Ouramdane toujours la bonne répartie<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Il y a un ancien proverbe kabyle qui dit : "yehlek wezgar, tsekdhen aghyoul" ce qui veut dire : le malade c'est le bœuf mais on traite l'âne.Wel fafem yafhem Samir Amirouche Ouramdane<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui vous avez raisan mon cher Abrous vous avez trés bien résumé la situation mais le hic c'est que nos responsables sont de trés mauvais éleve ils reproduisent les memes fautes croyant duper<br /> indefiniment un peuple considéré comme les moutons de panurge Samir Amirouche Ouramdane <br /> <br /> <br /> <br />
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