Les brèves de Laghouat (10/08/2010)
Une vitrine pour le tourisme
Un centre d'information et d'orientation touristique sera réalisé à Laghouat, pour un coût de 18,5 millions de dinars. Cette initiative s'inscrit dans une démarche de promotion du potentiel archéologique, historique et naturel pour tirer le tourisme qui a connu une évolution ces dernières années. Cette structure couvre une superficie de 385m2, pour 3 niveaux comprenant une salle d'expositions des produits artisanaux, ainsi qu'une bibliothèque reliée à l'Internet. Un schéma directeur du développement touristique est également en élaboration pour un montant de 1 million de dinars.
Sidi Makhlouf : le courroux des éleveurs
Malgré les actions croisées de l'hydraulique et de la conservation des forêts de Laghouat, l'eau manque cruellement au cheptel. Belkizamat, Benyafou, Safraâ, porte-étendard de l'élevage risquent d'enfermer des milliers de moutons dans la soif et les éleveurs ont déjà saisi le ministère des Ressources en eau.
Ramadhan plus de 23.000 pauvres
La pauvreté gagne insidieusement du terrain dans la wilaya de Laghouat comme en témoigne l'accroissement des " couffins " pendant le mois de Ramadhan. Quelque 23.000 familles démunies, un chiffre rendu public dans la foulée de l'opération de solidarité en pareille occasion, et qui bénéficieront d'une aide de l'Etat estimée à 84 millions de DA. Mais le nombre sera sans nul doute plus important, car " des pans entiers de la région ont sombré dans la cucurbite sociale ", soulignent plusieurs associations. Et la situation s'est accentuée en particulier par un chômage effarant, la précarité de l'emploi, quand il existe) et l'érosion du pouvoir d'achat où le revenu des ménages oscille entre 6.000 et 20 000 DA par mois. La précarité a fini par atteindre même certaines catégories de la fonction publique : " Après les 8h de l'administration communale, j'exerce comme écrivain public, jusqu'à 20h. Je ne suis pas seul dans cette situation, des collègues de travail sont masseurs dans des hammams pour faire rentrer toutes les dépenses dans un salaire de 15000 DA ", témoigne Benaïssa.
A. Missoumi