Partie 18 : Elle est partie…Ma Douce Compagne …

Publié le par LAGHOUATI

Partie 18 : Elle est partie…Ma Douce Compagne …

Nous avons vécu à Hassi-Messaoud pendant tout la durée de ma carrière professionnelle à l’institut hormis une petite période d’une année. Nous avions pensé que nous devions rentrer au pays et que je pouvais tenter de vivre seul jusqu’à ma retraite pour, ensuite, les rejoindre. Mais l’expérience n’a duré qu’une petite année …Ni elle, et encore moins moi n’avions pu nous accommoder de la séparation …Nous ne pouvions plus vivre éloignés l’un de l’autre…Nous étions faits pour vivre ensemble, tout simplement.

Un deuxième enfant vint, puis un troisième …La famille commençait à s’agrandir.

Nous avons vécu une vie commune plein de bonheur avec , bien sur , son lot de petits malheurs comme un peu tout le monde . Mais je dois avouer qu’elle a été mon seul et unique amour …Beaucoup d’amour mais aussi du respect mutuel, de sollicitude, de concessions mutuelles.

Jamais je n’ai connu de femme comme elle, et je n’en connaitrai aucune qui soit à la mesure de cette femme exceptionnelle qui m’a tout donné et dont j’ai tout appris.

Jamais je ne t’oublierai …Jamais…

Tu as été l’unique femme de ma vie et tu le resteras à tout jamais.

Jamais je ne pourrai me consoler de ton départ.

Ma seule consolation c’est d’espérer que tu as la bénédiction et la satisfaction de notre Créateur à qui tu as, si scrupuleusement, obéi.

Tu es parti avec le sourire aux lèvres après avoir accompli ta mission sur cette terre auprès des tiens.

Tu m’as dit quelques jours avant ton grand départ «  Hammad (c’est ainsi que tu m’appelais) Pardonne-moi si j’ai été injuste des fois envers toi »

« Mais je n’ai rien à te pardonner c’est plutôt moi qui ai été injuste » lui murmurai-je

Et tu es partie …Nous laissant seuls …Mais tu vivras dans nos cœurs, dans nos pensées…Nous ne t’oublierons jamais …Mais comment faire pour t’oublier ? Nous ne le pourrons…

« Je t'aime parce que tu es toi, je t'aime parce que depuis toi mes jours sont auréolés de sourires, je t'aime parce que tu es ma première et ma dernière femme, je t'aime parce que sans toi j'ai le sentiment que je ne serais plus rien. » (Des mots de Brigitte Kernel)

 

Fait à Laghouat le 13 Février 2018 à 11 heures

 

 

 

 

 

 

Publié dans Mohamed HADJ AISSA

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