Cela n'a été que du Bonheur ....! ( Part 1)

Ce matin , il a fallu que j’attende jusqu’à environ dix heures pour mettre le nez dehors tant le froid était mordant surtout pour « les vielles carcasses » telles que les nôtres qui « coulent » de toute part.

J’ai fait d’abord un petit saut chez notre ami Hadj Redha qui a toujours des petites surprises à partager avec ses amis : 3 belles photos-souvenirs de l’ancien temps et un roman paru tout récemment de la plume de Mohamed Taouti ( la famille Taouti d’El Kabou) « La canne de Jouha »

Ensuite un petit tour à Rahbet Ezaytoune plein de monde faisant leur marché avant d’atteindre « Jamaa Ensara » au perron duquel trônaient tels des seigneurs d’un autre âge : Lakdar Ferhat ben hadj Aissa ( ingénieur agronome et ancien directeur de l’office du matériel agricole) , Hadj Kadour Mohamed ( le directeur du musée) , hadj Tahar Rouighi ( ingénieur agronome des belles années et ancien maire d’El Meghareg) auxquels s’est joint le talentueux dribbleur et stratège du grand Racing des années 70 Kaddour Dali . J’ai eu avec eux une courte conversation mais suffisante pour évoquer de charmants petits souvenirs d’une époque révolue

Avant dernière étape : « le relais des pionniers du désert « chez si Ahmida Bensmain ( absent ce matin ) . Mais j’ai pu rencontrer quelques habitués tels que hadj Aissa Kherfi , hadj Atallah Khamassi , Hadj Mebarek Regue, hadj Messaoud ( le préposé au thé) , mon cousin hadj Hamza et enfin hadj Hamza Zenikhri . Une halte qui a duré le temps de prendre un excellent thé fabriqué par les mains expertes de hadj Messaoud et l’évocation de quelques autres vieux souvenirs sur le nom des commerçants qui tenaient boutique dans les années 50 à l’ex-avenue Cassaigne

Enfin pour terminer je me suis rendu à la maison familiale, chez ma mère , ma sœur ainée m’y avait devancé . Il était onze heures passées de quelques minutes , notre mère , comme pour nous signifier que , pour elle, nous n’étions que ses « petits enfants » , elle mit devant nous un grand plat de Merdoud que nous avalâmes sans laisser le moindre petit « plomb » capable de raconter ce qu’il est advenu d’eux .

Pendant que nous mangions voilà que poule, coq et les deux chats , comme de concert , s’introduisent à l’intérieur de la maison , à la recherche d’un peu de chaleur que le poêle , allumé à fond , distribuait généreusement autour de lui . Ma mère les laissa s’introduire sans rien dire quoique cela ne lui plaisait pas trop qu’ils soient aussi peu « éduqués » en se mêlant aux humains.