C'est ce Laghouat-là que je continue à aimer...
Je continue à dire que j’aime à la passion ma vieille ville qui m’a vu naitre, qui m’a vu grandir, qui m’a accompagné le long de mes soixante années et participé à mes joies et mes tristesses qui sont liées à des évènements, à des choses du passé éloigné que nous regrettons. Il m’arrive souvent de tomber dans un spleen inguérissable et je deviens, inconsolable et parfois même insupportable .Ce spleen tenace nous oblige à nous manifester pour exalter le passé glorieux de notre ville martyre, Laghouat de ces hommes, de ces femmes, Laghouat de l’histoire, de la culture ,de ces ruelles de ces séguias ,de ces jardins , du charme qui a attiré tant de rois, de beys, de présidents, de savants, de politiciens et nationalistes, d’artistes, de musiciens, de peintres, de sportifs ….Ce Laghouat , c'est ce Laghouat -là que j’aime…
Le Laghouat dont je suis nostalgique c’est Laghouat l’hospitalière pour ses visiteurs qui ne veulent plus la quitter une fois arrivés comme dirait ma chère mère ( Laghouat Easal wili izourha yahsel.) (Laghouat c’est du miel et celui qui la visite l’habitera)
Veuillez m’excuser mais Je n’arrive pas à cacher cette nostalgie , c’est plus fort que moi lorsque mes souvenirs reviennent en arrière alors que nous vivons dans un monde où stress, dégout, ’insolence, ignorance égoïsme, injustice, règnent en maitres … je reste dans mon coin à revisiter mon album de mes anciennes photos pour sentir un autre parfum qui évoque pour moi une période du passé révolu que je regrette et cela a de quoi apaiser un peu mon désarroi et ma souffrance.
Hadj Ali Djoudi