Appel de Tlemcen (Algérie) SAUVER LA PLANETE BLEUE

Publié le par LAGHOUATI

 

Appel de Tlemcen (Algérie)

 

SAUVER LA PLANETE BLEUE

 

La pollution, depuis des décennies, s’est répandue sur la Terre et dans les mers.

« Le désordre climatique » conséquence de l’effet de serre au niveau de l’atmosphère est concomitant au dysfonctionnement du cycle de l’eau au niveau de la biosphère :

Les territoires froids sont moins froids et ceux chauds sont plus chauds.

Ainsi la perception de l’Inuit diffère : selon qu’il soit âgé il regrette le froid, la luge et la meute de chiens, ou qu’il soit jeune il apprécie le réchauffement mais aussi le moto-glisseur et il y aura de moins en moins de neige.

La perception du Bédouin : celui âgé regrette le dromadaire, et le jeune apprécie la Land-Rover et le désert devient de plus en plus désert.

S’agissant du cycle de l’eau, la fonte des pôles, des glaciers et aussi d’une plus grande moitié de l’immense Sibérie (16 millions de km2) qui était recouverte par la Merzlata (Permafrost) qui a essoré son eau, la planète, en conséquence, subit sécheresses et inondations de plus en plus sévères.

Howard Thomas ODUM (1924-2002) écologiste, a classifié les écosystèmes et qualifié l’agriculture « d’écosystème subventionné ».

Pour nous, il est urgent et contraignant de subventionner tous les écosystèmes.

Environnement terrestre :

La végétation s’étend sur les deux tiers de la surface des continents, les terres émergées produisent chaque année 150 milliards de tonnes de matière sèche ; cette production est dite production primaire et aussi biomasse.

Les forêts couvrent plus de 30% de la superficie des terres du globe, ce qui équivaut à un peu moins de 400 millions d’hectares. La végétation non–arborée toundra, savane, prairie tempérée quant à elle occupe la même étendue. Le reste sont des déserts. La FAO a décrété l’année 2015, année des sols. Par les connaissances scientifiques actuelles, plusieurs déserts peuvent être ensemencés grâce à la microflore tellurique : les bactéries Rhizobium qui mobilisent l’azote atmosphérique, et les champignons mycorhizes qui mettent en activité le phosphore dans le sol.

Par l’activité photosynthétique, la biomasse mobilise et stocke le dioxyde de carbone.

En reconstituant le couvert végétal sur de vastes étendues du Sahara et du Sahel, nous pouvons augmenter considérablement le stockage du carbone en améliorant considérablement les pâturages.

En outre, il existe depuis des siècles une race d’abeilles dite race saharienne Apimondia Apiata, preuve, ancestralement, d’une végétation abondante sur ces contrées.

“ l’homme ne saurait survivre s’il n’a la volonté d’aménager le désert”.

Communication : « peut-on créer des oasis » (1984) I.C.T.P. Trieste Italie (International Center for Theoretical Physics).

Sur les mers:

Tous les déchets déversés, par les riverains des côtes, des rivières et en haute-mer, évalués à 269 mille tonnes et de plus de 5250 milliards de particules de toutes tailles, « la soupe de plastique » pouvant être floculées et siphonnées à partir des 5 grands vortex qui se sont formés dans les trois grands océans dans les zones dites gyres océaniques.

Par ailleurs, les mers peuvent être ensemencées afin de propager le phytoplanctonet par voie de conséquence augmenter considérablement les ressources halieutiques.

Des océanographes préconisent l’ensemencement des océans par la limaille de fer qui activerait considérablement la production du phytoplancton et par conséquence l’augmentation des ressources halieutiques qui pourraient être multipliés par 10.

La Posidonie flore littorale est en nette régression et doit être réintroduite sur nos côtes.

La fonction photosynthétique du phytoplancton est peu différente du rôle de la forêt.

Dans cet appel nous avons évité d’évoquer les sujets qui fâchent.

A la veille de la rencontre de Copenhague (2009) nous avions soumis à publication à un grand quotidien un article intitulé « nous sommes sur le Titanic » dans lequel nous avions dit espérer ne pas « botter en touche ». L’article n’a pas été publié.

Vu du ciel, la planète bleue est bleue, mais n’est pas une sphère, elle a été comparée à une grosse poire. Dans le cas de la COP21 nous espérons qu’ils vont éviter de couper la poire en deux.

L’addition de projets viables donne de la synergie et contribue à un développement effectivement durable.

Séquestrer le carbone, libérer l’oxygène, supprimer les pollutions, combattre la désertification, c’est juguler l’effet de serre.

POUR SAUVER LA PLANETE BLEUE : UNE TERRE VERTE ET UNE MER BLEUE !

Tlemcen, le 01 Décembre 2015

 

 

 

P.S : Avec un désert sans land (over) avec des chameaux en chair et en bosse !n

 

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